Du transport à la transcendance

La question du cheval chez les nature writers pourrait donc être étendue à une gamme d’ouvrages plus large. Il est par ailleurs intéressant de constater que les écrits des auteurs évoqués se situent dans le prolongement du développement de l’éthologie à partir des années 1970. Dans une dynamique post-humaniste, le cheval peut donc être lu dans sa pluralité de réalités et de représentations qui lui conférent un statut post-anthropocentrique singulier, aux antipodes d’un humain anthropocentré, et une place à part entière au sein de l’écosystème littéraire.

Geneviève Lobo. Le cheval dans La Trilogie des Confins de Cormac McCarthy : du transport à la transcendance. Sciences de l'Homme et Société. 2019. ⟨dumas-02274833⟩

There was an old horseskull in the brush and he squatted and picked it up and turned it in his hands. Frail and brittle. Bleached paper white. He squatted in the long light holding it, the comicbook teeth loose in their sockets. The joints in the cranium like a ragged welding of the bone plates. The muted run of sand in the brainbox when he turned it.

All the Pretty Horses Première édition. De si jolis chevaux (titre original : All the Pretty Horses) étant le premier tome d'une trilogie informelle nommée La trilogie des confins. Elle se déroule autour des années 1950, et dépeint la transition de la vie rurale des ranchs au développement d’une société industrielle. Cormac McCarthy, 1992